Différente du dysfonctionnement érectile, l’éjaculation précoce est un trouble qui se caractérise par l’éjaculation prématurée, c’est-à-dire l’absence totale de contrôle sur le moment de l’éjaculation. En effet, les sexologues sont unanimes sur le fait qu’il n’existe pas de « norme » quant à la durée de l’acte sexuel. Toutefois, lorsque vous décidez d’avoir des rapports sexuels avec votre partenaire, il est appréciable d’être en mesure de décider du moment de l’éjaculation. Les causes de l’éjaculation précoce ne sont pas identiques pour tous, mais il faut reconnaitre que le stress et l’anxiété jouent un rôle important. Ce ne sont cependant pas les seules causes.

Aujourd’hui, il est tout à fait possible de traiter l’éjaculation précoce ou tout au moins d’en réduire les effets sur la vie de couple.

Les causes de l’éjaculation précoce

D’un individu à l’autre, les causes de l’éjaculation prématurée sont diverses et peuvent aussi évoluer dans le temps. L’éjaculation précoce peut avoir de nombreuses causes et est généralement le fruit d’une combinaison de plusieurs facteurs . On peut classer les causes de l’éjaculation précoce en trois catégories.

D’un individu à l’autre, les causes de l’éjaculation prématurée sont diverses et peuvent aussi évoluer dans le temps. L’éjaculation précoce peut avoir de nombreuses causes et est généralement le fruit d’une combinaison de plusieurs facteurs . On peut classer les causes de l’éjaculation précoce en trois catégories.

Les causes psychologiques

Elles constituent la grande partie des causes qui sous-tendent l’apparition de l’éjaculation précoce chez les hommes. En effet, les facteurs émotionnels comme le stress ou les troubles psychologiques expliquent l’éjaculation précoce. De même, les phobies et la perte ou la diminution de la libido peuvent produire cette situation.

Les causes d’ordres biologiques et celles liée à la dysfonction érectile

En ce qui concerne les causes biologiques, on peut noter le niveau anormal d’hormones mâles dont la plus connue est la testonérone et celui des neurotransmetteurs. Des études menées dans ce sens ont montré que la sérotonine (un neurotransmetteur) joue un rôle capital dans le contrôle de l’éjaculation. Elle agit en tant qu’inhibiteur dans le réflexe éjaculatoire. Ainsi, lorsqu’elle existe en faible quantité, cela peut occasionner l’éjaculation prématurée.

En ce qui concerne la dysfonction érectile, il est vrai qu’il s’agit d’un problème différent de l’éjaculation précoce. Mais en cas de troubles érectiles, il est impossible d’avoir ou de maintenir une érection pendant l’acte sexuel. Du coup, les hommes ont tendance à se précipiter pour terminer l’acte sexuel. Évidemment, cela entraîne une forme d’éjaculation précoce.

Par ailleurs, l’éjaculation précoce peut être aussi le fait d’une inflammation ou d’une infection de l’urètre ou de la prostate. Elle peut aussi être due à des problèmes au niveau de la glande thyroïde.

La médecine a contribué aujourd’hui à régler ce problème. Il existe des traitements médicaux et psychologiques qui aident à contrôler l’éjaculation chez les hommes. Le médicament les plus connu pour durer plus longtemps au lit est Priligy. Sur ce site, vous pourrez avoir plus d’informations sur le médicament Priligy. Avant d’aborder les traitements proprement dits, nous allons développer les symptômes de l’éjaculation précoce.

Les symptômes de l’éjaculation précoce

Notez que les personnes qui sont les plus touchées par l’éjaculation précoce se situent entre la tranche d’âge de 18 à 30 ans. En dehors de ces personnes, celles qui sont déjà trop anxieuses ou stressées ont de fortes chances de développer ce problème. Dans certaines familles, l’éducation sexuelle est très rigoureuse, car les parents sont très conservateurs. En l’espèce, le jeune homme qui a reçu une telle éducation est plus exposé au stress ou à l’angoisse dans ses relations intimes. Ce qui pourrait favoriser l’éjaculation précoce.

L’individu qui a une éjaculation précoce développe les signes suivants :

  • L’éjaculation survient généralement moins d’une minute après le début de l’acte sexuel. En dépit du fait que le temps d’éjaculation n’est pas strict et reste discutable, des études scientifiques ont montré que les hommes dont l’âge est compris entre 18 et 30 ans peuvent tenir en moyenne jusqu’à 6 minutes lors du coït avant d’éjaculer ;
  • L’incapacité pour l’homme à maintenir ou à retarder l’éjaculation dans presque tous ses rapports sexuels même lorsqu’il se masturbe ;
  • Les sentiments de culpabilité, de frustration et d’insatisfaction sexuelles ;
  • La dépression, liée au fait qu’il ne parvient pas à satisfaire ses envies ni celles de sa partenaire.

Il est possible que vous souffriez de ce trouble sans forcément vous en rendre compte. À travers un entretien avec un médecin urologue ou sexologue, ce dernier essayera de découvrir les causes possibles. Des examens complémentaires pourront être réalisés afin de contrôler le niveau d’hormones sexuelles. À la suite de cet entretien et d’un examen clinique, le médecin pourra proposer des solutions afin d’endiguer le problème.

Les traitements adéquats pour l’éjaculation précoce

À ce niveau, le médecin peut soit proposer un traitement pharmacologique, soit un traitement psychosexuel.

Le traitement pharmacologique

Avec certains médicaments, il est possible de retarder et de corriger la durée de l’éjaculation lors des rapports sexuels. Avant 2013, ce sont généralement des anti-dépresseurs qui étaient prescrits. En effet, il agissent en comme des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Le problème c’est que ces antidépresseurs ont un temps d’action très long. De surcroît, ils présentent des risques. En avril 2013, un nouveau médicament à base de dapoxetine, commercialisé sous le nom de Priligy, a donc fait son apparition dans les pharmacies. Le but de cette pillule retardante est de décupler le délai entre la pénétration et l’éjaculation. Il a été démontré qu’avec Priligy, ce délai pouvait être multiplié par 3 ou 4.

Le traitement psychosexuel

Avec l’aide d’un sexothérapeute, il est possible de trouver une solution à l’éjaculation précoce. Cette solution, basée sur une approche comportementale, est préconisée lorsque les conséquences psychologiques de l’éjaculation précoce sont importantes.